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Parfois l’archet tendait plus fort certaine corde

#1
Parfois l’archet tendait plus fort certaine corde

Quand chuchotait la viole de gambe à mes oreilles
- Comme vibrent ces dols qui vont à l’essentiel -,
Je compris que couvait, sous les tapis de feuilles,
L’étincelle avivée du feu de tous mes deuils.

Le fil ainsi tiré qui à vous me reliait
Me semblait chagriné de tourner les feuillets
De vos vies à la mienne qui se réconciliaient,
Comme une longue veille où vous vous révéliez.

Parfois l’archet tendait plus fort certaine corde,
Et soudain j’entendais ces murmures d’alors
Que m’avaient dits vos yeux sur mon ombre éloignée.

Jamais je n’aurais cru que quelques crins glissant
Sur du boyau tendu pussent ainsi crissant
M’entraîner en des lieux qu’on ne saurait soigner.

Aubépin des Ardrets
 

Cortisone

Maître Poète
#2
Un seul qualificatif en guise de commentaire : MAGNIFIQUE

Sentimentale
 

glycine

Maître Poète
#4
Au son de la viole... se fait sentir une tristesse lancinante... qui s'étire en même temps que l'archet tire sur cette corde sensible...
Les souvenirs emplis de peine remontent... Les sentiments toujours vifs émeuvent... et les pensées douloureuses se manifestent...
De jolies métaphores...
 
Dernière édition:
#5
Au son de la viole... se fait sentir une tristesse lancinante... qui s'étire en même temps que l'archet tire sur cette corde sensible...
Les souvenirs emplis de peine remontent... Les sentiments toujours vifs émeuvent... et les pensées douloureuses se manifestent...
De jolies métaphores...
Merci, glycine ;-) Oui, c'est cela : comme un fait étrange, les peines les plus profondes demeurent toujours à fleur de peau.