Tu viens juste d’avoir vingt huit mois,
Tu as su de ma vie ressusciter la flamme,
Tu comptes à mes yeux de nombreux exploits,
Je t’aime de tes petits pieds jusqu’au bout de ton âme…
Le triomphe de tes éclats de rire, de tes premières dents,
De tes premiers pas, de tes premières paroles,
Tes débuts à la fourchette (comme un grand),
De tes jeux, de tes gestes, de tes cabrioles,
Mais la plus grande victoire a été celle de ta naissance,
Sortir de cette alcôve maternelle où chaudement gardé
Tu t’es développé en magnificence
Et le moment où tu as du t’en échapper…
Te retrouver la tête coincée, quasiment broyée,
Dans l’ignorance de ce que tu devais advenir,
Ton premier cri de souffrance en une voix déchirée,
Les épaules meurtries, en garderas-tu souvenir ?
Mais petit être boursoufflé, contusionné,
Arraché malgré toi aux entrailles de ta mère,
Tu as du te livrer à un combat ensanglanté
Pour prendre place sur terre…
Et tu devras tout au long de ta vie
Vaincre tes blessures et tes douleurs,
Surpasser quotidiennement ton énergie
Pour la belle victoire de tes valeurs !
Dernière édition:
