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Perruque léonine et Lunettes fumées

#1


Perruque léonine et Lunettes fumées

Perruque léonine et lunettes fumées,
J’ai bien soigné ma mine pour pouvoir enfumer
Le chauffeur de taxi, le personnel d’accueil,
Les caméras d’accès, qui me suivent de l’œil.




- Tenez mon bon Monsieur, merci bien pour la course !
- Mesdames (quels jolis yeux !), où est la chambre 12 ?
Par l’ascenseur, au fond ?! Je prends un air faux cul
Car je sens au plafond l’objectif en focus.


Dans l’ascenseur j’appuie sur un bouton doré
Cependant que j’essuie les traces mordorées
Du brillant sur mes bottes : j’arrive de Longchamp,
J’ai recouvert la crotte à coup de reluisant.


Dans cet hôtel feutré de la rue de Senlis,
Les tapis sont ornés de jolies fleurs de lys.
Descendant de Saint Louis - je suis ludovicien -
Je me sens aujourd’hui un peu comme chez les miens.




Me voyant piétinant ces illustres motifs,
J’éprouve cependant un étrange délice ;
J’imagine les fleurs flétries sous mes talons :
Sont-ce là tous les pleurs d’une révolution ?


J’efface alors, ému, deux larmes sur mes joues,
Et puis je me sens mû comme une arme vers vous.
Effet de balistique voilà la porte onze
Et bientôt j’abdique sous vos beaux yeux Léonce.




Je gratte doucement sur le bois de la porte ;
Vous ouvrez vivement, ce que je vois m’emporte :
Ô ma belle alezane, sous votre frange rousse,
Vous êtes une amazone attendant qu’on la trousse !


Dans ce blond vénitien vous êtes flamboyante.
Vos yeux bleu prussien me sont joie lancinante.
Sous votre chemisette, vos mamelles jumelles
Me font tourner la tête comme au lion les gazelles.


Je r(o)ugis et je pose mes yeux sur vos pieds :
Pétales nacrés roses, prémisses chevillées

De vos jambes ivoirines dans les lignes desquelles
Mes pensées purpurines s’entortillent en séquelles.


Puis, relevant le chef, une vue me ravit :
Tout en haut de la nef, votre ligne de vie
Dans un fouillis 'old school', comme un buisson ardent
Sur lequel mes yeux roulent tout en se consumant.


Je suis le grand Moïse sur le mont Sinaï
Et vous êtes ma muse, comme une épiphanie.
Les tables de la Loi, je vais les réécrire
Dans l’antre de vos soies que je m'en vais fourbir !


Pupilles dilatées saisissant tout l’émoi
Dont je suis habité, vous approchez de moi :
Vos deux lèvres dessinent - bandelettes rosées
Qui mon cœur assassinent - un beau sourire osé.


Diaphane et apprêtée, votre main droite est chaude
Sur mon cœur arrêté par la douce maraude
Que trame votre gauche, entre peau et tissu,
Tandis que nos deux bouches sont sens dessous-dessus.


Le goût de vos envies n’a plus ces quelques notes
De l’Orvieto d’Ombrie servi au médianoche,
Jardin de l’ambassade d’Italie à Paris,
Lors de nos embrassades, loin de votre mari.


Mais je sens mieux la pointe de vos seins pommelés
Que lors de nos étreintes sur le cuir grenelé
Tendu du grand bureau de votre ambassadeur
Dont je suis le bourreau caressant vos honneurs.


Pendant que je retire mes cheveux d’artifice
Vos doigts de rose attirent, par effet de coulisse,
Du sang bleu dans mon gland qui marque son courroux

Et fait de petits bonds dans mon beau kangourou.




Rapidement, pourtant, étrange paradoxe,
Vos ongles ondulant, vos yeux peu orthodoxes,
Vos deux lèvres de feu et la langue lissant
L’apaisent quelque peu tout en me raidissant.


Dans votre application vous êtes une experte.
Profonde inspiration ; je jette mes lunettes.
Sur mes yeux grands ouverts semble passer une ombre :
Vos deux grandes paupières - des ailes de colombe.




Leurs légers battements sont un peu de fraîcheur
Dans vos chuchotements où monte la chaleur.
L’éclat de vos dents blanches qui parfois transparaît
Attise un peu ma transe : effroi du couperet.


Cette lame rude et froide, qui tant sut rétrécir
Mes aïeux en taillades, me force à réfléchir :
Je félicite l’art qui tant me fait de bien,
Et jure sans retard de vous montrer le mien.


Sous mes mains décidées, glissées dans les reflets
Des cheveux déliés qui font comme un ballet
Sur vos épaules nues, vous relevez la tête
Et tout en retenue j’engage une autre fête.


Les vapeurs de couleurs – reflets fauves et oranges -
Qui strient votre peau claire, mais point ne me dérangent,
Rougeoient dans mes prunelles comme un tableau d’octobre,
Un mouillé d’aquarelle sur une ligne sobre.


Mes naseaux trublionnent votre prairie d’automne
Et ma langue brouillonne vos souffles monotones
Qui cascadent en saccades les douces estocades
Que sans cesse ma dague vous porte en embuscade.


Je sens sur mes papilles la saveur byzantine
De l’encens qui cheville les messes florentines :
Papier d’Arménie et cierges bénis,
Comme un autel fleuri qui me brûle l’esprit.




Je vous crayonne de bien douces liturgies
Et les couronnes de ma généalogie,
Je les pose à vos pieds, et vous les acceptez :
Je suis votre laquais ! Votre petit jockey !


D’une botte je tire une tige bien fine
Dont le bout est en cuir : vos yeux s’illuminent.
Offrant à mon regard votre vallée brumeuse
Et tendant vers mon dard votre lune allumeuse,


Vous embrasez en moi les ultimes barrières,
Et mon amour courtois vous saillit par derrière ;
Serviteur assidu de beaux coups de badines
Que j’assène bien dru sur vos deux ballottines,


Je provoque ruades et jolies cavalcades
Dans cette bousculade, non loin de l’ambassade.
Les belles claques sèches qui rougissent vos fesses
Sont comme des flammèches rugissant d’allégresse.




Souffles courts, explicites, dans notre chevauchée,
Nous galopons au rythme joyeusement lâché
Que mes deux castagnettes impriment avec entrain
Sur la douce cassette de votre arrière-train.


Et je mordille alors l’une de vos oreilles
Où je laisse en trésor un soubresaut vermeil
Accompagnant l’élan de l’ultime cambrure
Qu’offre en nous chavirant votre intime échancrure.


À terre, et loin du lit, impossible à atteindre,
Nous rions du délit que nous venons d’éteindre.
Nos visages ont rosi - vous avez embelli -
Dans notre frénésie désormais accomplie.


Tous deux nous nous levons et nous nous rhabillons,
Car ce soir nous devons exercer nos fonctions :
Dîner des couturiers, discours à l’ANF ;
Vous les expatriés, moi la pauvre noblesse.


Je vous laisse partir avant moi pour qu’ainsi
Vous n’ayez à subir de regards déplacés.
Je prends dans l’enveloppe que vous avez laissée
La moitié de la note que je m’en vais régler.


Nous partageons les frais - question de galanterie -
Sur nos propres deniers - pas de plaisanterie
Avec l’argent public -, car nos ébats privés
N’ont de diplomatiques que votre qualité.


Perruque léonine et lunettes fumées,
J’ai bien soigné ma mine pour pouvoir enfumer
Le chauffeur de taxi, le personnel d’accueil,
Les caméras d’accès, qui me suivent de l’œil.


Aubépin des Ardrets, Varennes, en novembre 2015
__________

N.B. : Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé serait purement fortuite.
Ludovicien : Descendant du roi Louis IX de France (Saint Louis).
Trublionner : Néologisme
ANF : Acronyme de l'Association d'entraide de la Noblesse Française
 
Dernière édition:

iboujo

Maître Poète
#2
Un Monsieur de....à la plume racée..pss queue sa plume d ailleurs

Ses plumes ...sourire !

Bienvenue sur Crea
une belle pointure qui s" annonce
.de la facilité à écrire , et un habitué en l'esprit des salons de libertinage .
.non? oui ?
le vocabulaire est choisi ,soigné , le scénario original jusqu'à la porte 11 ...
superbes choix de couleurs pour une attirante " escort girl"

je parle de l 'écriture mais le texte est génial
de l'érotisme comme l'on aime
Courtois , surprenant parfois

Badinez mon Cher.......vous êtes à présent chez vous
jocelyne
 
#8
Un Monsieur de....à la plume racée..pss queue sa plume d ailleurs

Ses plumes ...sourire !

Bienvenue sur Crea
une belle pointure qui s" annonce
.de la facilité à écrire , et un habitué en l'esprit des salons de libertinage .
.non? oui ?
le vocabulaire est choisi ,soigné , le scénario original jusqu'à la porte 11 ...
superbes choix de couleurs pour une attirante " escort girl"

je parle de l 'écriture mais le texte est génial
de l'érotisme comme l'on aime
Courtois , surprenant parfois
Je remercie votre lecture et vos gentilles appréciations ;-)

Badinez mon Cher.......vous êtes à présent chez vous
jocelyne
Vous avez raison : pas de jockey sans badine ;-)
 

Margho

Maître Poète
#15


Perruque léonine et Lunettes fumées

Perruque léonine et lunettes fumées,
J’ai bien soigné ma mine pour pouvoir enfumer
Le chauffeur de taxi, le personnel d’accueil,
Les caméras d’accès, qui me suivent de l’œil.


- Tenez mon bon Monsieur, merci bien pour la course !
- Mesdames (quels jolis yeux !), où est la chambre 12 ?
Par l’ascenseur, au fond ?! Je prends un air faux cul
Car je sens au plafond l’objectif en focus.


Dans l’ascenseur j’appuie sur un bouton doré
Cependant que j’essuie les traces mordorées
Du brillant sur mes bottes : j’arrive de Longchamp,
J’ai recouvert la crotte à coup de reluisant.


Dans cet hôtel feutré de la rue de Senlis,
Les tapis sont ornés de jolies fleurs de lys.
Descendant de Saint Louis - je suis ludovicien -
Je me sens aujourd’hui un peu comme chez les miens.


Me voyant piétinant ces illustres motifs,
J’éprouve cependant un étrange délice ;
J’imagine les fleurs flétries sous mes talons :
Sont-ce là tous les pleurs d’une révolution ?


J’efface alors, ému, deux larmes sur mes joues,
Et puis je me sens mû comme une arme vers vous.
Effet de balistique voilà la porte onze
Et bientôt j’abdique sous vos beaux yeux Léonce.


Je gratte doucement sur le bois de la porte ;
Vous ouvrez vivement, ce que je vois m’emporte :
Ô ma belle alezane, sous votre frange rousse,
Vous êtes une amazone attendant qu’on la trousse !


Dans ce blond vénitien vous êtes flamboyante.
Vos yeux bleu prussien me sont joie lancinante.
Sous votre chemisette, vos mamelles jumelles
Me font tourner la tête comme au lion les gazelles.


Je r(o)ugis et je pose mes yeux sur vos pieds :
Pétales nacrés roses, prémisses chevillées

De vos jambes ivoirines dans les lignes desquelles
Mes pensées purpurines s’entortillent en séquelles.


Puis, relevant le chef, une vue me ravit :
Tout en haut de la nef, votre ligne de vie
Dans un fouillis 'old school', comme un buisson ardent
Sur lequel mes yeux roulent tout en se consumant.


Je suis le grand Moïse sur le mont Sinaï
Et vous êtes ma muse, comme une épiphanie.
Les tables de la Loi, je vais les réécrire
Dans l’antre de vos soies que je m'en vais fourbir !


Pupilles dilatées saisissant tout l’émoi
Dont je suis habité, vous approchez de moi :
Vos deux lèvres dessinent - bandelettes rosées
Qui mon cœur assassinent - un beau sourire osé.


Diaphane et apprêtée, votre main droite est chaude
Sur mon cœur arrêté par la douce maraude
Que trame votre gauche, entre peau et tissu,
Tandis que nos deux bouches sont sens dessous-dessus.


Le goût de vos envies n’a plus ces quelques notes
De l’Orvieto d’Ombrie servi au médianoche,
Jardin de l’ambassade d’Italie à Paris,
Lors de nos embrassades, loin de votre mari.


Mais je sens mieux la pointe de vos seins pommelés
Que lors de nos étreintes sur le cuir grenelé
Tendu du grand bureau de votre ambassadeur
Dont je suis le bourreau caressant vos honneurs.


Pendant que je retire mes cheveux d’artifice
Vos doigts de rose attirent, par effet de coulisse,
Du sang bleu dans mon gland qui marque son courroux

Et fait de petits bonds dans mon beau kangourou.

Rapidement, pourtant, étrange paradoxe,
Vos ongles ondulant, vos yeux peu orthodoxes,
Vos deux lèvres de feu et la langue lissant
L’apaisent quelque peu tout en me raidissant.


Dans votre application vous êtes une experte.
Profonde inspiration ; je jette mes lunettes.
Sur mes yeux grands ouverts semble passer une ombre :
Vos deux grandes paupières - des ailes de colombe.


Leurs légers battements sont un peu de fraîcheur
Dans vos chuchotements où monte la chaleur.
L’éclat de vos dents blanches qui parfois transparaît
Attise un peu ma transe : effroi du couperet.


Cette lame rude et froide, qui tant sut rétrécir
Mes aïeux en taillades, me force à réfléchir :
Je félicite l’art qui tant me fait de bien,
Et jure sans retard de vous montrer le mien.


Sous mes mains décidées, glissées dans les reflets
Des cheveux déliés qui font comme un ballet
Sur vos épaules nues, vous relevez la tête
Et tout en retenue j’engage une autre fête.


Les vapeurs de couleurs – reflets fauves et oranges -
Qui strient votre peau claire, mais point ne me dérangent,
Rougeoient dans mes prunelles comme un tableau d’octobre,
Un mouillé d’aquarelle sur une ligne sobre.


Mes naseaux trublionnent votre prairie d’automne
Et ma langue brouillonne vos souffles monotones
Qui cascadent en saccades les douces estocades
Que sans cesse ma dague vous porte en embuscade.


Je sens sur mes papilles la saveur byzantine
De l’encens qui cheville les messes florentines :
Papier d’Arménie et cierges bénis,
Comme un autel fleuri qui me brûle l’esprit.


Je vous crayonne de bien douces liturgies
Et les couronnes de ma généalogie,
Je les pose à vos pieds, et vous les acceptez :
Je suis votre laquais ! Votre petit jockey !


D’une botte je tire une tige bien fine
Dont le bout est en cuir : vos yeux s’illuminent.
Offrant à mon regard votre vallée brumeuse
Et tendant vers mon dard votre lune allumeuse,


Vous embrasez en moi les ultimes barrières,
Et mon amour courtois vous saillit par derrière ;
Serviteur assidu de beaux coups de badines
Que j’assène bien dru sur vos deux ballottines,


Je provoque ruades et jolies cavalcades
Dans cette bousculade, non loin de l’ambassade.
Les belles claques sèches qui rougissent vos fesses
Sont comme des flammèches rugissant d’allégresse.


Souffles courts, explicites, dans notre chevauchée,
Nous galopons au rythme joyeusement lâché
Que mes deux castagnettes impriment avec entrain
Sur la douce cassette de votre arrière-train.


Et je mordille alors l’une de vos oreilles
Où je laisse en trésor un soubresaut vermeil
Accompagnant l’élan de l’ultime cambrure
Qu’offre en nous chavirant votre intime échancrure.


À terre, et loin du lit, impossible à atteindre,
Nous rions du délit que nous venons d’éteindre.
Nos visages ont rosi - vous avez embelli -
Dans notre frénésie désormais accomplie.


Tous deux nous nous levons et nous nous rhabillons,
Car ce soir nous devons exercer nos fonctions :
Dîner des couturiers, discours à l’ANF ;
Vous les expatriés, moi la pauvre noblesse.


Je vous laisse partir avant moi pour qu’ainsi
Vous n’ayez à subir de regards déplacés.
Je prends dans l’enveloppe que vous avez laissée
La moitié de la note que je m’en vais régler.


Nous partageons les frais - question de galanterie -
Sur nos propres deniers - pas de plaisanterie
Avec l’argent public -, car nos ébats privés
N’ont de diplomatiques que votre qualité.


Perruque léonine et lunettes fumées,
J’ai bien soigné ma mine pour pouvoir enfumer
Le chauffeur de taxi, le personnel d’accueil,
Les caméras d’accès, qui me suivent de l’œil.


Aubépin des Ardrets, Varennes, en novembre 2015
__________

N.B. : Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé serait purement fortuite.
Ludovicien : Descendant du roi Louis IX de France (Saint Louis).
Trublionner : Néologisme
ANF : Acronyme de l'Association d'entraide de la Noblesse Française
Parenthèse d'une fugue à Varennes... Un morceau de choix ! Le ton libertin vous va bien...
 
#16
Parenthèse d'une fugue à Varennes... Un morceau de choix ! Le ton libertin vous va bien...
Tout ludovicien qui se respecte n'omet jamais de faire une petite halte en ce lieu de sinistre mémoire qu'est Varennes;-)

Quant aux morceaux : je les choisis toujours de choix, car c'est avec eux que le libertinage a le plus de saveur.

Pour les tonalités, je vous propose le Fandango de Boccherini interprété par Jordi Savall et son ensemble : vous y découvrirez l’allégresse des castagnettes (pas les miennes, cette fois...) - à partir de 4:11 - et toute la joie de ce que peut être un jeu amoureux ;-)

Merci, Margho, d'avoir lu ce texte partagé ;-)
 

Margho

Maître Poète
#17
Tout ludovicien qui se respecte n'omet jamais de faire une petite halte en ce lieu de sinistre mémoire qu'est Varennes;-)

Quant aux morceaux : je les choisis toujours de choix, car c'est avec eux que le libertinage a le plus de saveur.

Pour les tonalités, je vous propose le Fandango de Boccherini interprété par Jordi Savall et son ensemble : vous y découvrirez l’allégresse des castagnettes (pas les miennes, cette fois...) - à partir de 4:11 - et toute la joie de ce que peut être un jeu amoureux ;-)

Merci, Margho, d'avoir lu ce texte partagé ;-)
Nostalgie, nostalgie...
 

saoirse

Maître Poète
#19
Un grand merci pour cette lecture succulente, je me suis régalée à suivre votre histoire polissonne. Vos mots son raffinés, vos métaphores sublimes et vos rimes parfois étonnantes provoquent le sourire ravi devant tant d'intelligence.
Bravissimo maestro
 
#20
Un grand merci pour cette lecture succulente, je me suis régalée à suivre votre histoire polissonne. Vos mots son raffinés, vos métaphores sublimes et vos rimes parfois étonnantes provoquent le sourire ravi devant tant d'intelligence.
Bravissimo maestro
Merci, saoirse, votre commentaire, sans doute exagéré, m'est, naturellement, un ravissement, tant vous décrivez l'effet qu'inconsciemment je recherchais en écrivant ce texte qui me tint si longtemps en haleine et me faisait également sourire ;-)
Je sens bien que le "programme" d'illustrations que je me suis fixé est sans doute trop ambitieux pour mes faibles talents, et, en même temps, qu'il manque pourtant singulièrement d'ambition, puisque je me contente d'illustrer de manière très (trop) terre à terre. Je poursuis néanmoins mes essais avec toute la foi et la ferveur des béotiens (je bute pour le moment sur la forme et la couleur du kangourou ;-).
 
Dernière édition: