Le temps
Le temps passe trop vite on ne voit plus l’instant
Qui file malgré soi quand la saison s’envole
Au-dessus de l’hiver dans un souffle insistant.
Il chante l’oraison pour la muse frivole
Partageant sur la page en son rêve luttant
Dans un monde oppressé vers une âme un peu folle.
Je perçois en silence un grain de fantaisie
Pour éclairer mon cœur d’une humble poésie
Car je n’ai plus le temps.
Je me souviens pourtant dans un parfum de lune
Le chemin du printemps
Dans un reflet d’amour caressant la fortune.
Maria-Dolores
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