(Lecture de Marine Laurent)
Le Wagon bleu*
Les minutes s’envolent comme les souvenirs
Et le temps nous désole quand on le voit partir ;
Les rencontres soudaines nous portent un peu plus loin,
Mais on comprend sans peine que les heures nous sont moins.
Nous rions, nous pleurons, et nous nous tenons chaud :
Nous nous retrouverons, tout là-bas ou là-haut.
La voie rampe et nous perd à l’horizon qui pleut,
Sur le chemin de fer glisse mon wagon bleu.
Ai-je un jour offensé mes enfants, mes amis ?
Sur le calendrier, les feuill’s tournent l’oubli
Et l’aventure poursuit la lumière qu’on enterre.
Je me tourne et je crie : « Plus vite ! » au conducteur.
Nous rions, nous pleurons, et nous nous tenons chaud :
Nous nous retrouverons, tout là-bas ou là-haut.
La voie rampe et nous perd à l’horizon qui pleut,
Sur le chemin de fer glisse mon wagon bleu.
Mon wagon bleu balance sous les jets de vapeurs,
Et le grand train s’avance au plus près de mes peurs :
Pourquoi cette journée touch’rait-elle à sa fin ?
Laissez-la s’étirer longtemps près du ravin !
Nous rions, nous pleurons, et nous nous tenons chaud :
Nous nous retrouverons, tout là-bas ou là-haut.
La voie rampe et nous perd à l’horizon qui pleut
Sur le chemin de fer glisse mon wagon bleu…
Aubépin des Ardrets
__________
*Variation sur la chanson russe Голубой вагон (« Galouboï wagone », Le Wagon bleu). Pour une interprétation de la chanson, cliquer ICI.
Le Wagon bleu*
Les minutes s’envolent comme les souvenirs
Et le temps nous désole quand on le voit partir ;
Les rencontres soudaines nous portent un peu plus loin,
Mais on comprend sans peine que les heures nous sont moins.
Nous rions, nous pleurons, et nous nous tenons chaud :
Nous nous retrouverons, tout là-bas ou là-haut.
La voie rampe et nous perd à l’horizon qui pleut,
Sur le chemin de fer glisse mon wagon bleu.
Ai-je un jour offensé mes enfants, mes amis ?
Sur le calendrier, les feuill’s tournent l’oubli
Et l’aventure poursuit la lumière qu’on enterre.
Je me tourne et je crie : « Plus vite ! » au conducteur.
Nous rions, nous pleurons, et nous nous tenons chaud :
Nous nous retrouverons, tout là-bas ou là-haut.
La voie rampe et nous perd à l’horizon qui pleut,
Sur le chemin de fer glisse mon wagon bleu.
Mon wagon bleu balance sous les jets de vapeurs,
Et le grand train s’avance au plus près de mes peurs :
Pourquoi cette journée touch’rait-elle à sa fin ?
Laissez-la s’étirer longtemps près du ravin !
Nous rions, nous pleurons, et nous nous tenons chaud :
Nous nous retrouverons, tout là-bas ou là-haut.
La voie rampe et nous perd à l’horizon qui pleut
Sur le chemin de fer glisse mon wagon bleu…
Aubépin des Ardrets
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*Variation sur la chanson russe Голубой вагон (« Galouboï wagone », Le Wagon bleu). Pour une interprétation de la chanson, cliquer ICI.
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