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Ce soir...

#1
Ce soir, tu traînes sur le quai à regarder les bateaux​
Tu fait du kayak dans les eaux calmes d’un ruisseau​
En retard, tu cours, tu attrapes un train dans une gare​
Tu cours à un rendez-vous, une rencontre dans un bar​
Avec la peur du temps qui passe et des visages disparus​
Toutes ces choses qui trépassent et ne reviendront plus​
Seule, tu fais du vélo dans les rues encombrées de Paris​
Ce soir, tu cours sur les ponts, les quais, de Saint-Louis​
Avec la peur de ne pas assez vivre, n’avoir plus le temps​
Avec la peur de ne pas tout vivre, de perdre tes vingt-ans​
Ce soir tu cours sur le quai de Javel, tu prends le métro​
Un taxi t’entraîne jusqu’à l’avion pour le carnaval de Rio​
Tu cours à perdre haleine dans les petits chemins perdus​
Tu cours après le temps, après la vie, le printemps revenu​
Je suis celui qui prend le temps comme si rien devait finir​
Comme si je devais vivre longtemps encore, ne pas mourir​
Je viens te prendre entre mes bras, te dire « N’ai pas peur »​
Jje voudrais te mentir et pouvoir te dire que rien ne meurt​
Ce soir, tu es venue à ma rencontre, nous sommes deux​
Ma bouche sur tes lèvres, tes mains dans mes cheveux​
C’est, toi et moi, dans la nuit. Le temps ne compte plus​
Ce soir, on oubli,le temps qui presse, nos pas perdus​
 
#3
Ce soir, tu traînes sur le quai à regarder les bateaux​
Tu fait du kayak dans les eaux calmes d’un ruisseau​
En retard, tu cours, tu attrapes un train dans une gare​
Tu cours à un rendez-vous, une rencontre dans un bar​
Avec la peur du temps qui passe et des visages disparus​
Toutes ces choses qui trépassent et ne reviendront plus​
Seule, tu fais du vélo dans les rues encombrées de Paris​
Ce soir, tu cours sur les ponts, les quais, de Saint-Louis​
Avec la peur de ne pas assez vivre, n’avoir plus le temps​
Avec la peur de ne pas tout vivre, de perdre tes vingt-ans​
Ce soir tu cours sur le quai de Javel, tu prends le métro​
Un taxi t’entraîne jusqu’à l’avion pour le carnaval de Rio​
Tu cours à perdre haleine dans les petits chemins perdus​
Tu cours après le temps, après la vie, le printemps revenu​
Je suis celui qui prend le temps comme si rien devait finir​
Comme si je devais vivre longtemps encore, ne pas mourir​
Je viens te prendre entre mes bras, te dire « N’ai pas peur »​
Jje voudrais te mentir et pouvoir te dire que rien ne meurt​
Ce soir, tu es venue à ma rencontre, nous sommes deux​
Ma bouche sur tes lèvres, tes mains dans mes cheveux​
C’est, toi et moi, dans la nuit. Le temps ne compte plus​
Ce soir, on oubli,le temps qui presse, nos pas perdus​
J'aime beaucoup ta poésie Julien _ on s’essouffle à la lire car, on veut savoir la fin de l'histoire!
En quelques mots tu nous offres un roman _ les images se dessinent à la fin du poème _ c'est un vrai bonheur...Bravo
Merci de ce beau partage

Bonne nuit
Amitiés
Isabelle
douce-nuit-etoilee.jpg
 

lilasys

Maître Poète
#4
J'adore, on se plonge dans cet univers sans retenue
On serpente entre les lignes comme des voleurs
On agrippe les mots, on les chiffonne , met à nus
Le temps appartient à l'amour, à ce goût, sa teneur.....