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grand corps malade , comme une évidence

#1
parce qu'elle est trop belle cette chanson ,
un monument d'amour
et que le titre homonyme de Lilasys me l'a remise en mémoire



« Comme une évidence »

En fait, ça fait un moment que se croisent dans ma tête
Des mots et des douceurs qui pourraient faire un texte
Un truc un peu différent, j’ crois que ça parlerait d’elle
Faut avouer que dans mon quotidien, elle a mis un beau bordel

Mais j’ai un gros souci, j’ai peur que mes potes se marrent
Qu’ils me disent que je m’affiche, qu’ils me traitent de canard
C’est cette pudeur misogyne, croire que la fierté part en fumée
Quand t’ouvres un peu ton cœur. Mais moi, cette fois, je veux assumer

J’ai un autre problème, et peut-être encore plus lourd
C’est que t’as pas droit à l’erreur quand t’écris un texte d’amour
Moi, les trois prochains couplets, je voudrais que ce soit des bombes
Si j’écris un texte sur elle, je voudrais que ce soit l’ plus beau du monde

Elle mérite pas un texte moyen, j’ai la pression, ça craint
Fini de faire l’intéressant avec mes voyages en train
Là, c’est loin d’être évident, moi, je sais pas comment on fait
Pour décrire ses sentiments quand on vit avec une fée

Puis faut avouer qu’elle a des yeux, ils sont même pas homologués
Des fois ils sont verts, des fois jaunes, je crois même que, la nuit, ils sont violets
Quand je m’enfonce dans son regard, je perds le la, je touche plus le sol
Je me perds profondément et j’oublie exprès ma boussole

Depuis que j’ la connais, je ressens des trucs hallucinants
Et je me dis souvent que j’ai eu de la chance de lui avoir plu, sinon
J’aurais jamais su qu’un rire pouvait arrêter la Terre d’ tourner
J’aurais jamais su qu’un r’gard pouvait habiller mes journées

J’ comprends pas tout ce qui se passe, y a plein de trucs incohérents
Depuis qu’elle est là, rien n’a changé mais tout est différent
Elle m’apporte trop de désordre et tellement de stabilité
Ce que je préfère, c’est sa force, mais l’ mieux c’est sa fragilité

Ce n’est pas un texte de plus, ce n’est pas juste un poème
Parfois elle aime mes mots, mais cette fois c’est elle que mes mots aiment
Je l’ai dans la tête comme une mélodie, alors mes envies dansent
Dans notre histoire, rien n’est écrit mais tout sonne comme une évidence

J’ai redécouvert comme ça réchauffe d’avoir des sentiments
Et si tu me dis que c’est beaucoup mieux de vivre sans, tu mens
Alors je les mets en mots et tant pis si mes potes me chambrent
Moi, je m’en fous, chez moi, y a une sirène qui dort dans ma chambre

J’avais une vie de chat sauvage, elle l’a réduite en cendres
J’ai découvert un bonheur tout simple, c’est juste qu’on aime être ensemble
On calcule pas les démons du passé, on n’a pas peur d’eux
Moi, si un jour je suis un couple, je voudrais être nous deux

Y a des sourires et des soupirs, y a des fous rires à en mourir
On peut s’ouvrir et sans rougir, déjà s’ nourrir de nos souvenirs
Les pièges de l’avenir nous attendent mais on n’a pas peur d’eux
Moi, si un jour je suis un couple, je voudrais être nous deux

{x2:}
Et si c’est vrai que les mots sont la voix de l’émotion
Les miens prennent la parole pour me montrer sa direction
J’ai quitté l’ quai pour un train spécial, un TGV-Palace
On roule à mille kilomètres/heure, au-d’ssus de la mer, en première classe
 
Dernière édition:
#7
Il est de ces événements qui sortent tout le reste de nos pensées
Certaines circonstances qui nous stoppent net dans notre lancée
Il est de ces réalités qu'on n'était pas prêt à recevoir
Et qui rendent toute tentative de bien-être illusoire

J'ai pas les mots pour exprimer la puissance de la douleur
J'ai lu au fond d' tes yeux ce que signifiait le mot malheur
C'est un souvenir glacial comme ce soir de décembre
Où tes espoirs brûlants ont laissé place à des cendres

J'ai pas trouvé les mots pour expliquer l'inexplicable
J'ai pas trouvé les mots pour consoler l'inconsolable
Je n'ai trouvé qu' ma main pour poser sur ton épaule
Attendant que les lendemains se dépêchent de jouer leur rôle

J'ai pas les phrases-miracle qui pourraient soulager ta peine
Aucune formule magique parmi ces mots qui saignent
J' n'ai trouvé que ma présence pour t'aider à souffrir
Et constater, dans ce silence, que ta tristesse m'a fait grandir

J'ai pas trouvé le remède pour réparer un coeur brisé
Il faudra tellement d' temps avant qu'il puisse cicatriser
Avoir vécu avec elle, et apprendre à survivre sans
Elle avait écrit quelque part que tu verserais des larmes de sang

Tu as su rester debout et je t'admire de ton courage
Tu avances la tête haute et tu traverses cet orage
À coté de ton épreuve, tout me semble dérisoire
Tous comme ces mots qui pleuvent que j'écris sans espoir

Pourtant les saisons s'enchaineront saluant ta patience
En ta force et ton envie, j'ai une totale confiance
Tu ne seras plus jamais le même mais dans le ciel dès demain
Son étoile t'éclairera pour te montrer le chemin


 
Dernière édition:
#12
Devant bien des cas
notre cœur s'épanche,
faisant oublier nos propres soucis
ce sentiment se conforte à ton insu
c'est comme cela!
la providence en selle, te rend utile
et ta présence est un regard qui l'aide
à habiter autrement sa souffrance!
tu l'aide beaucoup plus que tu ne le
crois, il suffit parfois de peu de chose
pour un petit, grand bien-être!

Tu as une merveilleuse écriture
qui parle!

Bises Poly
 
#13
Devant bien des cas
notre cœur s'épanche,
faisant oublier nos propres soucis
ce sentiment se conforte à ton insu
c'est comme cela!
la providence en selle, te rend utile
et ta présence est un regard qui l'aide
à habiter autrement sa souffrance!
tu l'aide beaucoup plus que tu ne le
crois, il suffit parfois de peu de chose
pour un petit, grand bien-être!

Tu as une merveilleuse écriture
qui parle!

Bises Poly
merci pour lui Poly
car ce sont des textes de Grand corps malade pas de moi (hélas)
 
#14
merci pour lui Poly
car ce sont des textes de Grand corps malade pas de moi (hélas)
Du fait que tu apprécies hautement
ces écritures (oui je me suis mal exprimée)
c'est qu'au fond de toi, tu les fais tiennes)

C'est un jour, où un de mes professeurs
m'a écrit, avec un proverbe, qu'elle m'a dit !
"ces mots ne sont pas de moi, mais je les fais miens"

Bises tyna, Poly