Triste vampire,
Il pleure l’amour immortel, des larmes de sang
Coulent le long de ses joues blanches et blafardes
Car le vampire a perdu l’aimée, impuissant
Cruel sort, il en veut à mort à la camarde !
Il se rappelle des folles nuits, d’aventure
Quand ils allaient tous les deux, les crocs acérés
Mordre la chair savoureuse des créatures
Plonger dans le cou des humains sidérés.
Savourer ces succulents repas, ressentir
Palpiter la vie qui part en quelques instants
Tenir dans les bras, ces pauvres poupées de cire
Hélas ! Sa compagne est partie vers le néant !