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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
La sœur toute fière de ses acrobaties automobiles continua sa route juste derrière le brigadier qu'elle pensait déjà être arrivé à Mornay.
Elle vit surgir dans son rétroviseur une voiture de gendarmerie toutes sirènes hurlantes.
Elle vérifia le compteur et dit au pape qui était à côté d'elle.
- Hé, le vieil bourricot desséché de la foire du trône, peux-tu tenir le volant un moment.
- Hé pourquoi donc vieille chamelle, tu as des crampes dans les bras. Si tu buvais moins ça ne, t'arriverais pas. Forcément avec un kilo d'alcool dans chaque bras ça pèse.
- Écoute, vieux satyre d'opérette orchestrée par Alyzée, je respecte le code de la route. Si je lâche le volant pour conduire, je le fais de la main droite pour changer de vitesse. Si je tiens le levier, je ne peux pas lâcher le volant de la main gauche.
- Et pourquoi tu veux lâcher ton volant espèce de névrosé de MP3, pour te caller les oreillettes sur tes feuilles de choux.
- Vite, les gendarmes nous rattrapent regarde le compteur et tu vas comprendre espèce de dégarni de la tonsure.
Le pape regarda le compteur et avec effarement lui répondit sur un ton d'excuse.
- Oui, je comprends, il y a deux aiguilles.
- Oui, c'est une voiture de borgne et tout est en double. Tu comprends maintenant espèce de vieux sagouin, je dois me boucher un œil pour voir l'aiguille comme si j'étais borgne.
Le général Picolle répondit à la sœur, et pourquoi pas se boucher un œil ça serait plus simple non.
- Parce que je respecte le code de la route et il est interdit de conduire avec un œil. Ce sont les ivrognes qui font ça, vous ne le savez donc pas, pour voir le compteur. Là c'est différent cette voiture a un compteur pour borgne.
Le général ne préférait rien répondre, car il voyait parfaite l'aiguille et la sœur roulait à soixante-dix sur une voie express alors qu'en ville elle était à cent trente kilomètres à l'heure.
- Au nom du chef suprême des armées, sœur Mathilde suivez cette voiture de gendarmerie, ces hommes sont sous les ordres du général Picolle, au nom du bouton rouge, je vous l'ordonne.
Quelques kilomètres plus loin le brigadier était toujours en ligne avec son chef de la brigade de Sancoins.
Il ne voulait pas croire qu'il était à contre-sens et son chef eut un mal fou à le lui faire admettre.
- Vous vous rendez compte, Monsieur le Président, comment cela est possible ?
- Hé bien, brigadier, vous avez fait une crise de bigloucherie lol.
- De quoi ? Que dites vous ?
- Hé bien vous avec dû loucher et les lignes au milieu de la route se sont croisé et vous les avez suivi et fait demi-tour, voilà tout.
- Vous êtes sûr de ça ?
- Oui, écoutez-moi, je vous ai parler de cet horrible cheveu gros comme un pouce que j'avais sur le front étant petit. Hé bien, à cause de lui, je louchais, car il me tombait entre les yeux. On m'appelait biglouche à cause de ça figurez-vous. Avant que mon père est eu l'idée de faire des cordons-bleus partout pour que je les suive, ma mère eut une autre idée pour que je ne louche pas, porter des lunettes de plongée, c'est ce que vous devriez faire pour conduire, lol.
- Mais que faisiez vous avec des lunettes de plongée, je ne comprends pas monsieur le président.
- Hé bien voilà, je portais ces lunettes et ma mère avait peint en noir les contours et le devant en laissant juste un rond au milieu de chaque verre. Ainsi, mes yeux étaient obligés de rester fixes en plein milieu. Ainsi, je ne louchais plus et je marchais droit.
Mes camarades de classe m'appelaient le grand bleu, bref. C'était pratique, mais cela avait un inconvénient. Voilà comme vous l'avez remarqué, je suis très blanc de peau. L'été, je commence par faire l'écrevisse et je finis noir comme l'ébène. En automne, j'avais deux ronds blancs sur le visage et c'est comme ça que j'ai été confondu un soir par mon père et que j'ai fait vingt-quatre heures de garde à vue.
J'étais rentré plus tôt de l'école à cause d'une panne d'électricité dans ma classe. Mon père arrive à la maison et me voit dans le salon sans mes lunettes. Sachant que je ne devais être là que deux heures plus tard, il m'a pris pour un voleur de couleur noir avec un masque de couleur blanc sur les yeux. C'est le lendemain en allant signalé ma disparition qu'il m'a reconnu étant donné que j'avais remis mes lunettes de plongée. Oui, les barreaux de la cellule me faisaient loucher. Suite à ça, ma mère a dit à mon père, terminé, plus de lunette. C'est ainsi que le lendemain, je suis parti à l'école avec mon petit vélo rouge en direction du sud. En route, j'ai eu une crise de bigloucherie et j'ai suivi la route et me suis retrouvé en Normandie le soir. Alors suivez mon conseil, lunette de plongée.
Tiens, voilà vos collègues, nous allons pouvoir repartir bientôt.
Après avoir remis la voiture en route, cochon parti en direction de l'épicerie.
L'epicière qui était toujours à ses étagères prenait des photos du désastre qu'elle avait constaté quand celui-ci arriva dans la boutique et se fut retrouvé photographié sans le savoir.
L'homme prit un poulet rôti de la bière et paya. Il se dépêchait, car il voulait rester discret en ce lieu de planque.
- Hé, bien ça roule, ficelle de rôti ne m'as pas reconnu, j'ai eu bien fait de garder les lunettes de soleil à Jérôme. Mince, c'est vrai, c'est des lunette pour les un œil si ça se trouve elle a vu l'œil de verre. Non, c'est vrai Ragoût l'a mangé.
Dépêche toi Enrich, ne traîne pas dans les allées. Au fait, je me demande pour la barque, comment font il pour déplacer l'étang dessous et partir en voyage à l'autre bout du monde avec. C'est étrange cette affaire, j'irai demander à monsieur Google après. Hé, bien qu'est-ce qu'elle à ma voiture. Elle donne des à-coups. On c'est fait avoir, c'est une voiture d'occasion et le vendeur a dû voler des chevaux pour une autre, pays de bandit, je suis sûr que c'est un coup de Macron.
En fait, la voiture avait le réservoir à sec et elle s'arrêta le long de la haie collatérale au champ à Cookie. L'homme descendit et se gratta la tête un moment et s'exclama, ouf, j'ai cru que quelqu'un avait volé la route, je suis dans l'herbe. Hé bien, la bougresse a soif, allons voir là-bas il y a un hangar derrière le champ, je vais peut-être trouver de l'essence à voler. Faisons vite sinon les femmes vont se fâcher. Maintenant que je sais que la sœur de Cécilia vit en elle, je me méfie, dès fois que ce soit des jumelles par trois, comment dit on des trisomiques des triplex, bref, je demanderai à ma femme, elle est comptable elle doit le savoir, je n'y connais rien en virgule.
L'homme parti en direction de la cabane à Cookie en évitant les tentes des Américains.
Arrivé le long de la cabane, il se mit à uriner le long de la paroi.
Cookie qui était juste dans l'entrée pencha la tête en allongeant son cou. Elle se demandait quel était ce bruit.
Quand elle vit l'homme, son sang ne fit qu'un tour et elle partit au galop derrière lui. Elle était persuadée que s'était un complice à Pépère.
- Pirate, renégat, hiiii bandit, pissou, cacateux, je vais t'apprendre à croire sue ma maison est un WC, hiii.
L'homme ne demanda pas son reste. Il repartit vers sa voiture et prit les provisions et s'enfuyait à pieds vers l'étang par le chemin.
- Maman moi peur, maman moi peur, comment je vais expliquer aux autres qu'il y a des t-rex sur la commune, maman moi peur, maman moi peur.
Lolo le long de la rivière n'en revenait toujours pas du partage à Pépère et se demandait s'il n'en rajoutait pas un peu.
Il était prudent, car il repensait à toutes ces histoires que Pépère avait racontées concernant les monstres de la rivière.
Le Pépère était en train de digérer et se reposait. Il en profitait pour lire un peu.
- Mais quelle belle campagne, que ce rouge est joli par-dessus les blés, c'est vraiment une très belle fleur. Que j'aime marcher dans la prairie et admirer l'effluve de ses parfums. Quel musc puissant possède celle que la plume dessine. Ces prés de blondes graminées avec ces jolies couleurs rouges ressemblent à un champ de roses qu'aurait déposées une aurore de Maupassant. Qu'elles seraient belles ces lettres en des couverts d'étain semées par la forêt qu'elles auraient parcourues avant de venir en ces champs de blés. J'imagine le pétale de leur frais minois répondre à l'écho de la cloche de l'église, si proche de l'épicerie. Qu'elles sont belles ces fleurs, même immobiles doucement balancées par le zéphyr devant les moustaches à Pépère. Mais qu'en ferait une vilaine qui ne sait manier le doux soleil qui réchauffe leur jolie peau. Mes belles, oui, pour vous mes fleurs, Pépère devient poète. Jamais égalé, ce rouge tranche en ce champ de blés où vous prenez la fraîcheur des soirs de thym. Jamais je ne cesserais de clamer haut et fort que rien n'est plus beau.
Le Pépère continuait de parler tout seul devant une image qu'il contemplait sur un magazine.
Lolo était revenu vers lui et se disait, hé bien quel poète ce Pépère quand il parle des fleurs.
Il préféra se taire et le laissa continuer.
- Jamais je ne cesserais de clamer haut et fort que rien n'est plus beau. Vous mes fleurs mes amours, qui serait êtres votre seul destin de devenir un chef d'œuvre. De vous, les yeux fermés, je pourrais de la queue dessiner vos jolis reflets en ces soirs d'automne où vous vous endormez bien plus tôt. Et même quand l'hiver battra la campagne, je vous verrais si belle en vos lits de paille mes belles.
Pépère posa le magazine et Lolo fut stupéfait. C'était le prospectus de l'épicerie de Mornay. D'où il était, il ne voyait pas trop l'image et se demandait quelle était cette fleur sur ce prospectus.
Le Pépère s'arrêta dans sa litanie, il prit une profonde aspiration et continua.
- Oui, mes belles, gambadez en ces champs de blés, écoutez la douce musique de la rôtissoire. N'ayez pas peur de la vilaine anorexique, car Pépère saura dire à ses dents de vous faire honneur, vous belles comme les coquelicots. Oui, je l'affirme, je n'ai jamais rien vu d'aussi beau qu'une assemblée plénière de poules fouler un champ de blés et me dire que sont belles ces crêtes de poules.
Lolo se rapprocha et vit la page. En plein milieu la photo d'un poulet rôti et à côté un champ avec des poules en liberté.
5a8dd312b15d5c051b368fdd.png big_1224410.jpg poules-et-coqs.jpg received_763099814125081.jpeg
 
#2
La sœur toute fière de ses acrobaties automobiles continua sa route juste derrière le brigadier qu'elle pensait déjà être arrivé à Mornay.
Elle vit surgir dans son rétroviseur une voiture de gendarmerie toutes sirènes hurlantes.
Elle vérifia le compteur et dit au pape qui était à côté d'elle.
- Hé, le vieil bourricot desséché de la foire du trône, peux-tu tenir le volant un moment.
- Hé pourquoi donc vieille chamelle, tu as des crampes dans les bras. Si tu buvais moins ça ne, t'arriverais pas. Forcément avec un kilo d'alcool dans chaque bras ça pèse.
- Écoute, vieux satyre d'opérette orchestrée par Alyzée, je respecte le code de la route. Si je lâche le volant pour conduire, je le fais de la main droite pour changer de vitesse. Si je tiens le levier, je ne peux pas lâcher le volant de la main gauche.
- Et pourquoi tu veux lâcher ton volant espèce de névrosé de MP3, pour te caller les oreillettes sur tes feuilles de choux.
- Vite, les gendarmes nous rattrapent regarde le compteur et tu vas comprendre espèce de dégarni de la tonsure.
Le pape regarda le compteur et avec effarement lui répondit sur un ton d'excuse.
- Oui, je comprends, il y a deux aiguilles.
- Oui, c'est une voiture de borgne et tout est en double. Tu comprends maintenant espèce de vieux sagouin, je dois me boucher un œil pour voir l'aiguille comme si j'étais borgne.
Le général Picolle répondit à la sœur, et pourquoi pas se boucher un œil ça serait plus simple non.
- Parce que je respecte le code de la route et il est interdit de conduire avec un œil. Ce sont les ivrognes qui font ça, vous ne le savez donc pas, pour voir le compteur. Là c'est différent cette voiture a un compteur pour borgne.
Le général ne préférait rien répondre, car il voyait parfaite l'aiguille et la sœur roulait à soixante-dix sur une voie express alors qu'en ville elle était à cent trente kilomètres à l'heure.
- Au nom du chef suprême des armées, sœur Mathilde suivez cette voiture de gendarmerie, ces hommes sont sous les ordres du général Picolle, au nom du bouton rouge, je vous l'ordonne.
Quelques kilomètres plus loin le brigadier était toujours en ligne avec son chef de la brigade de Sancoins.
Il ne voulait pas croire qu'il était à contre-sens et son chef eut un mal fou à le lui faire admettre.
- Vous vous rendez compte, Monsieur le Président, comment cela est possible ?
- Hé bien, brigadier, vous avez fait une crise de bigloucherie lol.
- De quoi ? Que dites vous ?
- Hé bien vous avec dû loucher et les lignes au milieu de la route se sont croisé et vous les avez suivi et fait demi-tour, voilà tout.
- Vous êtes sûr de ça ?
- Oui, écoutez-moi, je vous ai parler de cet horrible cheveu gros comme un pouce que j'avais sur le front étant petit. Hé bien, à cause de lui, je louchais, car il me tombait entre les yeux. On m'appelait biglouche à cause de ça figurez-vous. Avant que mon père est eu l'idée de faire des cordons-bleus partout pour que je les suive, ma mère eut une autre idée pour que je ne louche pas, porter des lunettes de plongée, c'est ce que vous devriez faire pour conduire, lol.
- Mais que faisiez vous avec des lunettes de plongée, je ne comprends pas monsieur le président.
- Hé bien voilà, je portais ces lunettes et ma mère avait peint en noir les contours et le devant en laissant juste un rond au milieu de chaque verre. Ainsi, mes yeux étaient obligés de rester fixes en plein milieu. Ainsi, je ne louchais plus et je marchais droit.
Mes camarades de classe m'appelaient le grand bleu, bref. C'était pratique, mais cela avait un inconvénient. Voilà comme vous l'avez remarqué, je suis très blanc de peau. L'été, je commence par faire l'écrevisse et je finis noir comme l'ébène. En automne, j'avais deux ronds blancs sur le visage et c'est comme ça que j'ai été confondu un soir par mon père et que j'ai fait vingt-quatre heures de garde à vue.
J'étais rentré plus tôt de l'école à cause d'une panne d'électricité dans ma classe. Mon père arrive à la maison et me voit dans le salon sans mes lunettes. Sachant que je ne devais être là que deux heures plus tard, il m'a pris pour un voleur de couleur noir avec un masque de couleur blanc sur les yeux. C'est le lendemain en allant signalé ma disparition qu'il m'a reconnu étant donné que j'avais remis mes lunettes de plongée. Oui, les barreaux de la cellule me faisaient loucher. Suite à ça, ma mère a dit à mon père, terminé, plus de lunette. C'est ainsi que le lendemain, je suis parti à l'école avec mon petit vélo rouge en direction du sud. En route, j'ai eu une crise de bigloucherie et j'ai suivi la route et me suis retrouvé en Normandie le soir. Alors suivez mon conseil, lunette de plongée.
Tiens, voilà vos collègues, nous allons pouvoir repartir bientôt.
Après avoir remis la voiture en route, cochon parti en direction de l'épicerie.
L'epicière qui était toujours à ses étagères prenait des photos du désastre qu'elle avait constaté quand celui-ci arriva dans la boutique et se fut retrouvé photographié sans le savoir.
L'homme prit un poulet rôti de la bière et paya. Il se dépêchait, car il voulait rester discret en ce lieu de planque.
- Hé, bien ça roule, ficelle de rôti ne m'as pas reconnu, j'ai eu bien fait de garder les lunettes de soleil à Jérôme. Mince, c'est vrai, c'est des lunette pour les un œil si ça se trouve elle a vu l'œil de verre. Non, c'est vrai Ragoût l'a mangé.
Dépêche toi Enrich, ne traîne pas dans les allées. Au fait, je me demande pour la barque, comment font il pour déplacer l'étang dessous et partir en voyage à l'autre bout du monde avec. C'est étrange cette affaire, j'irai demander à monsieur Google après. Hé, bien qu'est-ce qu'elle à ma voiture. Elle donne des à-coups. On c'est fait avoir, c'est une voiture d'occasion et le vendeur a dû voler des chevaux pour une autre, pays de bandit, je suis sûr que c'est un coup de Macron.
En fait, la voiture avait le réservoir à sec et elle s'arrêta le long de la haie collatérale au champ à Cookie. L'homme descendit et se gratta la tête un moment et s'exclama, ouf, j'ai cru que quelqu'un avait volé la route, je suis dans l'herbe. Hé bien, la bougresse a soif, allons voir là-bas il y a un hangar derrière le champ, je vais peut-être trouver de l'essence à voler. Faisons vite sinon les femmes vont se fâcher. Maintenant que je sais que la sœur de Cécilia vit en elle, je me méfie, dès fois que ce soit des jumelles par trois, comment dit on des trisomiques des triplex, bref, je demanderai à ma femme, elle est comptable elle doit le savoir, je n'y connais rien en virgule.
L'homme parti en direction de la cabane à Cookie en évitant les tentes des Américains.
Arrivé le long de la cabane, il se mit à uriner le long de la paroi.
Cookie qui était juste dans l'entrée pencha la tête en allongeant son cou. Elle se demandait quel était ce bruit.
Quand elle vit l'homme, son sang ne fit qu'un tour et elle partit au galop derrière lui. Elle était persuadée que s'était un complice à Pépère.
- Pirate, renégat, hiiii bandit, pissou, cacateux, je vais t'apprendre à croire sue ma maison est un WC, hiii.
L'homme ne demanda pas son reste. Il repartit vers sa voiture et prit les provisions et s'enfuyait à pieds vers l'étang par le chemin.
- Maman moi peur, maman moi peur, comment je vais expliquer aux autres qu'il y a des t-rex sur la commune, maman moi peur, maman moi peur.
Lolo le long de la rivière n'en revenait toujours pas du partage à Pépère et se demandait s'il n'en rajoutait pas un peu.
Il était prudent, car il repensait à toutes ces histoires que Pépère avait racontées concernant les monstres de la rivière.
Le Pépère était en train de digérer et se reposait. Il en profitait pour lire un peu.
- Mais quelle belle campagne, que ce rouge est joli par-dessus les blés, c'est vraiment une très belle fleur. Que j'aime marcher dans la prairie et admirer l'effluve de ses parfums. Quel musc puissant possède celle que la plume dessine. Ces prés de blondes graminées avec ces jolies couleurs rouges ressemblent à un champ de roses qu'aurait déposées une aurore de Maupassant. Qu'elles seraient belles ces lettres en des couverts d'étain semées par la forêt qu'elles auraient parcourues avant de venir en ces champs de blés. J'imagine le pétale de leur frais minois répondre à l'écho de la cloche de l'église, si proche de l'épicerie. Qu'elles sont belles ces fleurs, même immobiles doucement balancées par le zéphyr devant les moustaches à Pépère. Mais qu'en ferait une vilaine qui ne sait manier le doux soleil qui réchauffe leur jolie peau. Mes belles, oui, pour vous mes fleurs, Pépère devient poète. Jamais égalé, ce rouge tranche en ce champ de blés où vous prenez la fraîcheur des soirs de thym. Jamais je ne cesserais de clamer haut et fort que rien n'est plus beau.
Le Pépère continuait de parler tout seul devant une image qu'il contemplait sur un magazine.
Lolo était revenu vers lui et se disait, hé bien quel poète ce Pépère quand il parle des fleurs.
Il préféra se taire et le laissa continuer.
- Jamais je ne cesserais de clamer haut et fort que rien n'est plus beau. Vous mes fleurs mes amours, qui serait êtres votre seul destin de devenir un chef d'œuvre. De vous, les yeux fermés, je pourrais de la queue dessiner vos jolis reflets en ces soirs d'automne où vous vous endormez bien plus tôt. Et même quand l'hiver battra la campagne, je vous verrais si belle en vos lits de paille mes belles.
Pépère posa le magazine et Lolo fut stupéfait. C'était le prospectus de l'épicerie de Mornay. D'où il était, il ne voyait pas trop l'image et se demandait quelle était cette fleur sur ce prospectus.
Le Pépère s'arrêta dans sa litanie, il prit une profonde aspiration et continua.
- Oui, mes belles, gambadez en ces champs de blés, écoutez la douce musique de la rôtissoire. N'ayez pas peur de la vilaine anorexique, car Pépère saura dire à ses dents de vous faire honneur, vous belles comme les coquelicots. Oui, je l'affirme, je n'ai jamais rien vu d'aussi beau qu'une assemblée plénière de poules fouler un champ de blés et me dire que sont belles ces crêtes de poules.
Lolo se rapprocha et vit la page. En plein milieu la photo d'un poulet rôti et à côté un champ avec des poules en liberté.
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J'ai compris maintenant pourquoi le soir je ne marche pas droit.. Je doisuis faire delà bigloucherie.
D'autre part Pépère est un sacré poète.
Merci Daniel de ce nouvel épisode.
Amicalement et à demain pour la suite.
Gaby
 
#3
Bon soir Daniel à l'avatar archi sympa ( rire)

Vu la longueur de ce texte, je ne pourrai pas tout lire.
Je dois me reposer : pardonnez moi.

Disons que je voulais vous faire un signe !

Rose * tout simplement