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Deuxième épisode Fondation Emmanuel Mendelssohn présentation..

juju1936

Nouveau poète
#61
Avant d’aller plus loin je pense utile voir indispensable de vous brosser les lieux où vécurent des enfants fragiles acteurs malgré eux de cette triste histoire.

Tout d’abord le nom de l’établissement était libellé ainsi...
Fondation Emmanuel Mendelssohn centre héliomarin d’Ibarritz, qu’il ne faut surtout pas confondre avec avec une maison semblable nommée le Roseraie qui existe toujours à Biarritz et où les enfants étaient bien traités.

Je précise cela car lorsque le blog existait quelques anciens résidents de la Roseraie confondant les deux maisons s'étonnaient de la maltraitante que nous avions subie.

J’ai tout fait pour retrouver la photo la voici enfin le titre est évocateur on croit rêver !.

La science et la conscience au service de l’enfance !.

Le blog a disparu une personne de la descendance de la famille s’est aperçue de son existence dès lors la décision de le supprimer a été prise.

Si vous vous rendez dans la superbe station balnéaire de Biarritz où la richesse côtoie la richesse vous pourrez facilement garer votre voiture au dessus des sous sols qui nous ont servi de lieux de vie durant de longs mois.

N’oubliez pas l’horodateur la ville doit amortir les frais de démolition de la bâtisse malsaine qui jadis prônait dans toute sa splendeur.

Car elle était belle vu de l’extérieur mais malheur à l’enfant qui s’aventurait à l’intérieur !.

Je n’ai pas pu savoir quel nom ils ont donné à ce parking bien pratique toutefois je sais simplement Dieu merci qu’il ne s’appelle pas Emmanuel Mendelssohn.

Aux dernières nouvelles il ne s’agit pas d’un parking mais d’un parc belle reconversion du lieu des enfants joyeux jouent sur un sol de tristesse.

Je me suis rendu à Biarritz à plusieurs reprises une sorte de pèlerinage du souvenir enfouis
sous le bitume mais je n’ai jamais eu le courage de refouler cette terre brûlée.

Sur le blog une personne signale simplement.

J’ai retrouvé l’endroit pour moi ce fut un choc un riverain m’a dit : « ah vous aussi vous avez été la prisonnière de ce sinistre bâtiment ! »

Situé idéalement à deux cents mètres de l’océan l’endroit semblait fort accueillant pourtant !.

Une superbe haie d’hortensias et un petit escalier menait à la plage.

Peu de pensionnaires ont eu la chance de le fouler avec leurs petits pieds.

Voilà je reviens demain vous raconter mon arrivée dans la petite cave sombre face aux poubelles.

Merci de me lire Maurice Afficher la pièce jointe 21046
bonjour ,
Avant d’aller plus loin je pense utile voir indispensable de vous brosser les lieux où vécurent des enfants fragiles acteurs malgré eux de cette triste histoire.

Tout d’abord le nom de l’établissement était libellé ainsi...
Fondation Emmanuel Mendelssohn centre héliomarin d’Ibarritz, qu’il ne faut surtout pas confondre avec avec une maison semblable nommée le Roseraie qui existe toujours à Biarritz et où les enfants étaient bien traités.

Je précise cela car lorsque le blog existait quelques anciens résidents de la Roseraie confondant les deux maisons s'étonnaient de la maltraitante que nous avions subie.

J’ai tout fait pour retrouver la photo la voici enfin le titre est évocateur on croit rêver !.

La science et la conscience au service de l’enfance !.

Le blog a disparu une personne de la descendance de la famille s’est aperçue de son existence dès lors la décision de le supprimer a été prise.

Si vous vous rendez dans la superbe station balnéaire de Biarritz où la richesse côtoie la richesse vous pourrez facilement garer votre voiture au dessus des sous sols qui nous ont servi de lieux de vie durant de longs mois.

N’oubliez pas l’horodateur la ville doit amortir les frais de démolition de la bâtisse malsaine qui jadis prônait dans toute sa splendeur.

Car elle était belle vu de l’extérieur mais malheur à l’enfant qui s’aventurait à l’intérieur !.

Je n’ai pas pu savoir quel nom ils ont donné à ce parking bien pratique toutefois je sais simplement Dieu merci qu’il ne s’appelle pas Emmanuel Mendelssohn.

Aux dernières nouvelles il ne s’agit pas d’un parking mais d’un parc belle reconversion du lieu des enfants joyeux jouent sur un sol de tristesse.

Je me suis rendu à Biarritz à plusieurs reprises une sorte de pèlerinage du souvenir enfouis
sous le bitume mais je n’ai jamais eu le courage de refouler cette terre brûlée.

Sur le blog une personne signale simplement.

J’ai retrouvé l’endroit pour moi ce fut un choc un riverain m’a dit : « ah vous aussi vous avez été la prisonnière de ce sinistre bâtiment ! »

Situé idéalement à deux cents mètres de l’océan l’endroit semblait fort accueillant pourtant !.

Une superbe haie d’hortensias et un petit escalier menait à la plage.

Peu de pensionnaires ont eu la chance de le fouler avec leurs petits pieds.

Voilà je reviens demain vous raconter mon arrivée dans la petite cave sombre face aux poubelles.

Merci de me lire Maurice Afficher la pièce jointe 21046
Merci beaucoup Christophe je l’ai cherché partout cette pho photo de la fondation et comme disait une ancienne détenue pour moi ce fut un choc de la revoir sur le blog supprimé depuis, elle était un peu différente.

On était parqué dans les sous-sols l’année 62 63 fut terrible !

Ils nous ont caché au fin fond d’une cave encore plus sordide que celle que l’on occupait habituellement, lors d’un contrôle de la sécu? de la Dass?...suite certainement à la mort d’un enfant.

Il n’y a aucuns moyens de remonter dans le temps de faire ressurgir l’impensable des tentatives ont été faites auprès des services de la superbe ville balnéaire le silence plombe cet endroit.

J’ai eu l’occasion d’aller à Biarritz en me disant il te faut retrouver ce lieu maudit, sur place je n’en ai jamais trouvé le courage.

Occulter de ma vie ce long séjour a toujours été ma priorité, pourrtant je vieillis et les rancœurs remontent les blessures sont là et je veux témoigner pour tous les enfants qui à cette époque ont connu ce déchirement loin de leurs parents.

Bébés de moins d’un an...1 2 3 4 5 6 etc jusqu’à 12 ans !. Déracinés de l’existence on ne se reconstruit pas!.


et encore un très grand merci
Avant d’aller plus loin je pense utile voir indispensable de vous brosser les lieux où vécurent des enfants fragiles acteurs malgré eux de cette triste histoire.

Tout d’abord le nom de l’établissement était libellé ainsi...
Fondation Emmanuel Mendelssohn centre héliomarin d’Ibarritz, qu’il ne faut surtout pas confondre avec avec une maison semblable nommée le Roseraie qui existe toujours à Biarritz et où les enfants étaient bien traités.

Je précise cela car lorsque le blog existait quelques anciens résidents de la Roseraie confondant les deux maisons s'étonnaient de la maltraitante que nous avions subie.

J’ai tout fait pour retrouver la photo la voici enfin le titre est évocateur on croit rêver !.

La science et la conscience au service de l’enfance !.

Le blog a disparu une personne de la descendance de la famille s’est aperçue de son existence dès lors la décision de le supprimer a été prise.

Si vous vous rendez dans la superbe station balnéaire de Biarritz où la richesse côtoie la richesse vous pourrez facilement garer votre voiture au dessus des sous sols qui nous ont servi de lieux de vie durant de longs mois.

N’oubliez pas l’horodateur la ville doit amortir les frais de démolition de la bâtisse malsaine qui jadis prônait dans toute sa splendeur.

Car elle était belle vu de l’extérieur mais malheur à l’enfant qui s’aventurait à l’intérieur !.

Je n’ai pas pu savoir quel nom ils ont donné à ce parking bien pratique toutefois je sais simplement Dieu merci qu’il ne s’appelle pas Emmanuel Mendelssohn.

Aux dernières nouvelles il ne s’agit pas d’un parking mais d’un parc belle reconversion du lieu des enfants joyeux jouent sur un sol de tristesse.

Je me suis rendu à Biarritz à plusieurs reprises une sorte de pèlerinage du souvenir enfouis
sous le bitume mais je n’ai jamais eu le courage de refouler cette terre brûlée.

Sur le blog une personne signale simplement.

J’ai retrouvé l’endroit pour moi ce fut un choc un riverain m’a dit : « ah vous aussi vous avez été la prisonnière de ce sinistre bâtiment ! »

Situé idéalement à deux cents mètres de l’océan l’endroit semblait fort accueillant pourtant !.

Une superbe haie d’hortensias et un petit escalier menait à la plage.

Peu de pensionnaires ont eu la chance de le fouler avec leurs petits pieds.

Voilà je reviens demain vous raconter mon arrivée dans la petite cave sombre face aux poubelles.

Merci de me lire Maurice Afficher la pièce jointe 21046
bonjour vega 46
je suis la personne qui à retrouvé l'endroit"
où le Monsieur m'a dit vous aussi vous avez été dans ce lieu"
il y à 3 mois je suis passé devant 'j'en ai eu la chair de poule"
et toujours pas eu le courage de refouler la" terre brûlé"
Peut-être au plaisir de vous lire...
juju 1936
 

Vega46

Maître Poète
#62
Bonjour Juju1936

Un drôle d’endroit en effet qui donne la chair de poule combien d’enfants ont souffert, on ne se remet pas d’un séjour pareil et je comprends très bien
votre rejet à fouler cette terre brûlée !.

Je suis revenu à Biarritz plusieurs fois et je n’ai pas essayé de retrouver l’emplacement de la fondation.

J’ai écrit ce que fut mon séjour en deux ou trois épisodes.

J’ai toujours tenté de chasser ces souvenirs de la mémoire.

Je me souviens de vous Juju !.

Mon amitié
Maurice
 
Dernière édition:

Vega46

Maître Poète
#63
bonjour ,



bonjour vega 46
je suis la personne qui à retrouvé l'endroit"
où le Monsieur m'a dit vous aussi vous avez été dans ce lieu"
il y à 3 mois je suis passé devant 'j'en ai eu la chair de poule"
et toujours pas eu le courage de refouler la" terre brûlé"
Peut-être au plaisir de vous lire...
juju 1936
Je vous réponds au dessus
Amicalement
Maurice
 

Vega46

Maître Poète
#64
Bonjour,
Ci dessous des vidéos des plages d'Ilbarritz et Milady qui étaient situés en face du centre hélio marin.
Ce sont les images que les enfants auraient dû mémoriser au lieu des souvenirs d'une cave.

Côte Basque- Plage d'Ilbarritz Bidart- Milady - fin décembre 2015


Un 360 à la plage d'Ilbarritz à Biarritz


On remarquera sur ces vidéos le gros rocher que l'on voit sur la photo ancienne publiée sur une brochure du centre en 1965.
C’est sûrement sur ces rochers que nous avons eu le plaisir de dévorer tout crus les pauvres escargots de mer qui n’y étaient pour rien !.
 

FILIPETXE

Nouveau poète
#66
Bonjour,
Je découvre votre blog à l'occasion de recherches sur l'immeuble Mendelson. J'habite le quartier, côté Bidart au Sud de la Roseraie où j'ai restauré une ferme du XVI°s. Irigoian, pour y aménager des chambres d'hôtes. Si vous passer dans le coin je serais heureux de recueillir vos témoignages. Vous évoquez la Roseraie: c'était une colonie de vacances appartenant à la caisse d'allocations familiales des mines du Nord. En revanche, vous ne parlez pas de Catalinenia, maison d'enfant (préventorium) située dans le même quartier...
 

Vega46

Maître Poète
#67
Bonjour,
Je découvre votre blog à l'occasion de recherches sur l'immeuble Mendelson. J'habite le quartier, côté Bidart au Sud de la Roseraie où j'ai restauré une ferme du XVI°s. Irigoian, pour y aménager des chambres d'hôtes. Si vous passer dans le coin je serais heureux de recueillir vos témoignages. Vous évoquez la Roseraie: c'était une colonie de vacances appartenant à la caisse d'allocations familiales des mines du Nord. En revanche, vous ne parlez pas de Catalinenia, maison d'enfant (préventorium) située dans le même quartier...
Bonjour,

J’ai entendu parler de la Roseraie car beaucoup de personnes confondent ces deux maisons, je ne peux parler que de la fondation Mendelssonh j’ai été un des innombrables prisonniers de ses murs.
Christophe connaît parfaitement la région et sera plus apte à vous parler de tous ces lieux.
La roseraie était une bâtisse où semble-t-il les enfants n’ont pas souffert.
Je ne connais pas le préventorium Catalinemia.
Merci pour votre invitation il m’est arrivé de revenir à Biarritz mais je n’ai pas franchi le pas pour me rendre sur le lieu de mon incarcération peut-être le faudrait-il?.
Je raconte mon histoire en plusieurs épisodes sur Créapoèmes.
Cliquer sur mon pseudo et voir tout le contenu.
À bientôt
Cordialement
Maurice
 
Dernière édition:
#68
Avant d’aller plus loin je pense utile voir indispensable de vous brosser les lieux où vécurent des enfants fragiles acteurs malgré eux de cette triste histoire.

Tout d’abord le nom de l’établissement était libellé ainsi...
Fondation Emmanuel Mendelssohn centre héliomarin d’Ibarritz, qu’il ne faut surtout pas confondre avec avec une maison semblable nommée le Roseraie qui existe toujours à Biarritz et où les enfants étaient bien traités.

Je précise cela car lorsque le blog existait quelques anciens résidents de la Roseraie confondant les deux maisons s'étonnaient de la maltraitante que nous avions subie.

J’ai tout fait pour retrouver la photo la voici enfin le titre est évocateur on croit rêver !.

La science et la conscience au service de l’enfance !.

Le blog a disparu une personne de la descendance de la famille s’est aperçue de son existence dès lors la décision de le supprimer a été prise.

Si vous vous rendez dans la superbe station balnéaire de Biarritz où la richesse côtoie la richesse vous pourrez facilement garer votre voiture au dessus des sous sols qui nous ont servi de lieux de vie durant de longs mois.

N’oubliez pas l’horodateur la ville doit amortir les frais de démolition de la bâtisse malsaine qui jadis prônait dans toute sa splendeur.

Car elle était belle vu de l’extérieur mais malheur à l’enfant qui s’aventurait à l’intérieur !.

Je n’ai pas pu savoir quel nom ils ont donné à ce parking bien pratique toutefois je sais simplement Dieu merci qu’il ne s’appelle pas Emmanuel Mendelssohn.

Aux dernières nouvelles il ne s’agit pas d’un parking mais d’un parc belle reconversion du lieu des enfants joyeux jouent sur un sol de tristesse.

Je me suis rendu à Biarritz à plusieurs reprises une sorte de pèlerinage du souvenir enfouis
sous le bitume mais je n’ai jamais eu le courage de refouler cette terre brûlée.

Sur le blog une personne signale simplement.

J’ai retrouvé l’endroit pour moi ce fut un choc un riverain m’a dit : « ah vous aussi vous avez été la prisonnière de ce sinistre bâtiment ! »

Situé idéalement à deux cents mètres de l’océan l’endroit semblait fort accueillant pourtant !.

Une superbe haie d’hortensias et un petit escalier menait à la plage.

Peu de pensionnaires ont eu la chance de le fouler avec leurs petits pieds.

Voilà je reviens demain vous raconter mon arrivée dans la petite cave sombre face aux poubelles.

Merci de me lire Maurice Afficher la pièce jointe 21046
bonjour à tous mes anciens codétenus,je suis restée dix mois dans cette sinistre maison,je ne mangeais pas et j'étais un peu maigre,mais cependant en bonne santé.
La seule fois ou j'ai vu l'océan c'est quand mon père est venu me voir.
Après presque un an de mauvais traitements,mon père a enfin pu me récupérer,je n'avais pas pris un gramme, et je ne parlais plus, je n'ai pas pu être scolarisée avant plusieurs semaines car j'étais devenue une petite sauvage.
J'avais 5 ans c'était en1956
 

Vega46

Maître Poète
#69
bonjour à tous mes anciens codétenus,je suis restée dix mois dans cette sinistre maison,je ne mangeais pas et j'étais un peu maigre,mais cependant en bonne santé.
La seule fois ou j'ai vu l'océan c'est quand mon père est venu me voir.
Après presque un an de mauvais traitements,mon père a enfin pu me récupérer,je n'avais pas pris un gramme, et je ne parlais plus, je n'ai pas pu être scolarisée avant plusieurs semaines car j'étais devenue une petite sauvage.
J'avais 5 ans c'était en1956
Bonjour Cathy

Merci pour ce témoignage touchant quelle tristesse de constater le nombre de messages qui vont tous dans le même sens.
Il a existé un forum sur l’établissement et les sinistres personnes qui le dirigeaient accompagnées d’un personnel basque à la main lourde, mais il a été supprimé, la superbe ville balnéaire n’a pas besoin de cette publicité.
J’ai décrit mon séjour sur le site Créa vous pourrez le lire en cliquant sur mon pseudo Véga46 puis en consultant "tout le contenu".
Votre témoignage est important merci, des amies maintenant qui ont été les malheureuses petites victimes de ce lieu maudit viennent lire de temps en temps les messages.
Le directeur avait été condamné par la justice avant les années cinquante et la fondation avait été fermée.
Hélas ses portes se sont réouvertes et la vengeance s’est portée sur les enfants qui l’ont à nouveau fréquenté.
Combien de brimades suivies de pleurs se sont succédées dans cette prison pour bébés qui n’avaient aucunes possibilités de se révolter!.
Ils n’ont jamais pu se reconstruire.
Amicalement
Momo
MLCCACTP
 

nacy

Maître Poète
#70
Les mots m'echappent suite à la lecture de ces atrocités.
Il est impossible d'oublier le mal ,il restera gravé à jamais dans la mémoire d'un enfant.
J'espère que tu ne penses pas trop à tout ça ,le fait d'avoir partagé est un soulagement.
Que l'homme cesse de faire du mal à son frère ,on est sur cette terre pour mener une vie paisible et non le contraire.
Nacy
 

Polymnie2

Maître Poète
#71
On oublie rien de rien on s'habitue c'est tout"
On a identifié le mal et la cause mais ce mal a pu vivre en toute impunité sans répondre de ses actes, le monde de l'argent et les relations protègent. On légifère aujourd'hui pour en effacer les dernières traces c'est bien commode.
Chris.
Que de vérité ressort dans tes mots"On oublie rien de rien on s'habitue c'est tout"
car loin de l'enfer, votre nid, n'importe quel enfant peut rencontrer à une autre échelle bien entendu,
on s'y habitue surtout qu'à l'époque, on ne répondait pas aux parents, le silence était un nouveau manteau
une âme qui n'oublie pas, qui enregistre tout, se souvient car loin de la maltraitance, aimée malgré tout!
bien entretenue, je ne manquais absolument de rien! mais silencieuse au possible, C'est le pourquoi, je sais imaginer tout ce que Maurice à vécu!
Et encore, car lire est une chose, mais soutenir un regard, c'est inimaginable!

Bien amicalement, Polymnie2
 

Vega46

Maître Poète
#72
Bonjour Maurice,

Ci joint un document de 1965. Source Gallica BNF.

Le titre est extraordinaire!
Christophe.
Bonjour Christophe

Cette affiche montre à quel point le mensonge est poussé à son paroxysme!.
La science et la conscience au service de l’enfance!.
Une énormité quand on sait que Mendelssonh a été condamné par la justice qui l’a obligé à fermer les portes de la fondation pénitentiaire.
Monsieur a remis le couvert 15 ans après, a t’il une conscience?.
Dans des bâtiments ultra modernes !.
Dans des sous-sols crasseux ultra infectés où seront maltraités et affamés vos bébés et très jeunes enfants me conviendrait mieux!.
Un centre hélios marin où vos enfants ne verront jamais la mer.
Les services sociaux ( l’état français est responsable) par rapport à son agrément il n’y a pas eu de contrôles!.
Monsieur Mendelssonh était couvert par les institutions de l’époque!.
Tout est mensonge dans cette affiche je n’ai jamais aperçu une infirmière, d’ailleurs j’ai confiance au personnel médical et une infirmière a une conscience, elle n’aurait jamais accepté de voir l’impensable condition de détention des enfants battus et affamés dans les entrailles crasseuses infectées par la vermine et les rongeurs.
Honte à la cinquième république à ces institutions pourries dès sa naissance.
Que l’on arrête de mettre en avant ses valeurs que l’on oublie les mots forts qui sonnent faux!.
Je ne suis toujours pas convaincu qu’aujourd’hui ce type d’outrage à l’enfance ne perdure pas dans notre cher pays des droits de l’homme.
L’histoire se répète n’est-ce pas?.
Vous en avez la preuve ici...
Merci Christophe
Amicalement
Maurice
Ci joint le Rickers-Island de la ville balnéaire a été rasé rayé de la carte.
0484F5E5-AFA9-4E95-9425-8AC750BC1B8C.png
 
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Vega46

Maître Poète
#73
Les mots m'echappent suite à la lecture de ces atrocités.
Il est impossible d'oublier le mal ,il restera gravé à jamais dans la mémoire d'un enfant.
J'espère que tu ne penses pas trop à tout ça ,le fait d'avoir partagé est un soulagement.
Que l'homme cesse de faire du mal à son frère ,on est sur cette terre pour mener une vie paisible et non le contraire.
Nacy
J’ai tellement occulté ce passé de ma mémoire en retrouvant ma maison natale que je n’en ai gardé qu’un vague souvenir.
Mais ceux que ma mémoire profonde a ancré en elle resurgiront un jour.
Un blog a existé sur cet enfer carcéral pour bébés et enfants de moins de 12 ans mais il a été supprimé le jour où les descendants de la direction Mendelssonh se sont aperçus de son existence.
Plus de 100 témoignages venaient appuyer la souffrance endurée par les petites âmes séparées de leur famille.
On ne viendra pas me déloger ici, ma force est dans le fait que je ne suis pas de ceux qui reculent et je sais à peu près bien écrire.
Mon amitié gentille Nacy merci d’avoir posé ici ton ressenti.
Momo
MLCCACTP
 
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Vega46

Maître Poète
#74
Bonjour Momo,

C'est une relecture et c'est toujours un cataclysme intérieur, quel crime odieux de faire souffrir des enfants qui plus est dans un établissement qui normalement devait prendre soin d'eux.
bravo Momo d'avoir écrit ce que toi et d'autres enfants ont vécu, Anesthésier les souffrances tout au fond du cerveau, pour atteindre la belle résilience c'est une manière de se relever, mais écrire ce qui s'est passé et garder les mémoires vives face à l'insoutenable infamie de marquer une vie par toutes ses odieuses maltraitances, c'est un pallier qui permet aux victimes de se reconnaître dans le préjudice physique et moral qui a marqué si douloureusement leur petite enfance.
Je pourrais encore écrire tant je suis révoltée ... ton écrit ne tombera pas dans les oubliettes, j'y reviendrais pour qu'il soit encore lu

Très belle journée Cher Poète Céleste

Je t'embrasse amicalement

Paule
Merci Paule pour cette relecture, quelques témoignages accompagnent mon écrit.
Plusieurs épisodes expliquent mon séjour dans ce lieu maudit où selon plusieurs échos un enfant est mort, il y a eu une amorce de deuxième procès en justice qui malheureusement n’a pas abouti. La puissance de la famille mise en cause explique sûrement cela.
Hélas, les âmes meurtries devront vivre avec ce lourd passé gravé pour toujours dans leur mémoire.
Bises amicales.
Momo
MLCCACTP
 
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#75
Bonjour à toutes et à tous!
Je suis tombée sur vos échange complètement par hasard. Aussi, je me permets d'y apporter mon petit commentaire.
Tout d'abord, je tiens à préciser que je suis à la base de la discussion relative à la Fondation Emmanuel Mendelssohn sur le blog de Kévin. En effet, mon conjoint qui y avait séjourné avec son frère en 1970 et 1971 désirait obtenir des renseignements sur cette fondation car ses souvenirs étaient flous. Il faut dire qu'en 1970, il était âgé de 3 ans et son frère était âgé de 6 ans. Ils avaient étaient envoyés tous deux dans ce centre au cours de l'été qui suivit le décès soudain de leur mère (en avril 1970) alors qu'elle n'avait pas 30 ans. La grande photo de la fondation qui avait été postée sur le blog de Kévin était l'image d'une carte postale que je lui avais adressé par mail (à la droite de l'image on aperçoit les petites croix faites au stylo qui désignaient les chambres où dormaient mon conjoint et son frère). Mon conjoint avait trouvé, à la mort de son père, plusieurs cartes postales émanant d'une infirmière ou je ne sais quoi qui étaient adressées à son père dans laquelle elle donnait des nouvelles de ses deux fils... toujours excellentes, bien évidemment.
Voilà pour la petite histoire. J'ai donc réussi à obtenir divers renseignements sur cette fondation mais un peu tard car mon conjoint est décédé durant l'été 2009 à tout juste 42 ans. Son frère (décédé en 1987 à l'âge de 23 ans) et son père (décédé en 2005) n'avaient jamais voulu évoqué la fondation de leur vivant, du fait que mon conjoint m'avait demandée si je pouvais obtenir des renseignements quant à cette dernière.
Je précise que mon conjoint s'appelait Christian BOUJONNIER et son frère, Serge. Ils venaient tous deux de Troyes (10). (dans le cas où quelqu'un les aurait croisés durant l'été 1970) Je possède d'ailleurs une photo, un peu passée, prise dans une pièce de la fondation où l'on voit le frère de mon conjoint entouré de douze autres enfants.
Merci à vous tous pour vos témoignages.
Isabelle
 
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#76
J'ai omis de préciser que sur le site Gallica, il est possible de consulter "L'Oeuvre" un journal datant du 31 octobre 1941 dans lequel on évoque la Fondation Emmanuel Mendelssohn et les problèmes importants s'y rattachant. Gallica - Fondation Emmanuel Mendelssohn.jpg Gallica - Scandale de l'aérium de Biarritz.jpg
 
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Vega46

Maître Poète
#77
Bonjour Isabou89 et bienvenue sur ma page du site Créa consacrée à la fondation Emanuel Mendelssohn.
Oui, je me souviens de cette photo sur le site de Kevin créé à votre initiative je vous remercie au passage d’avoir eu cette excellente idée.
Kévin a fermé le blog il y a maintenant deux voir trois ans je ne sais pas si c’est par rapport à une pression quelconque par contre ce dont je me souviens. c’est qu’une personne de la famille du fondateur avait écrit un message s’étonnant de la multitude de posts d’anciens enfants se plaignant des conditions qu’ils avaient subies lors de leur séjour plus ou moins long.
J’ai écrit mon passage dans l’établissement en 1962 1963 vous pourrez si vous le souhaitez aller le lire, pour cela il faut cliquer sur mon pseudo Vega46 et aller dans tout le contenu de mes textes et poèmes.
Plusieurs épisodes sont consacrés à ma détention dans ce lieu.
Évidemment je n’ai lors de mon long séjour jamais rencontré d’infirmières le personnel composé de femmes basques sans aucunes formation à la main rugueuse et lourde elles s’occupaient de notre triste sort dans le sous-sol du grand bâtiment.
Je suppose effectivement que l’infirmière qui a écrit les cartes postales (si c’était réellement une infirmière) pouvait écrire ce qu’elle voulait à trois ans et six ans on ne peut rien contre cet état de fait. Ce qui m’étonne c’est qu’en 1970 on séparait encore les enfants en bas âge de leur parents!. Quelle honte c’est incroyable !.
Les placements pour ces deux bébés sont légèrement différent leur maman ayant disparu de ce monde, mais je pense qu’une autre solution aurait pu être trouvé néanmoins.

Ils auront eu une vie courte, une vie qui ne les aura pas épargné les pauvres.

Vous avez dû sûrement me lire j’ai été un des principaux animateurs de ce triste blog!.

Je m’appelle Maurice Marcouly.

Cette fondation a disparu c’est une excellente chose elle n’aurait jamais dû ouvrir beaucoup trop d’enfants et des bébés ont souffert en son sein.
Il suffit de lire les quelques témoignages que j’ai pu sauver pour en être convaincu.
Encore un grand merci Isabelle.
Maurice ou Momo ici.

Merci pour le complément j’ai sur une autre page grâce à Christophe Gorski mis quelques articles de cette affaire.
Monsieur Mendelssohn a été obligé de fermer la fondation. Ensuite dans les années cinquante la réouverture a eu lieu avec un agrément de l'état français ministère de la santé on connaît la suite de la triste histoire.

Monsieur Mendelssohn a remis le couvert!.


Bonne soirée
À bientôt
 
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#78
Monsieur Marcouly, je me souviens bien de vos messages sur le blog de Kévin.
Je vous remercie de dire que j'ai eu une bonne idée en envoyant la photo à Kévin mais dans le même temps, je m'aperçois que mon initiative a été génératrice de douleur vu les mauvais souvenirs qui ont resurgi chez bon nombre de personnes.
De ce que j'ai su au regard de mon conjoint, ce dernier et son frère avaient été envoyés dans cette fondation car ils souffraient de rachitisme, ne mangeant pas chaque jour à leur faim. Leur mère était décédée aussi subitement que dramatiquement et leur père se montrait depuis quelques temps déjà "démissionnaire".
J'ai su que les services sociaux avaient demandé à leurs grands-parents paternels s'ils accepteraient de les prendre un temps en charge mais ils ont essuyé un refus car le grand-père souffrait de tuberculose depuis son retour de captivité et il n'étaient alors pas conseillé à des enfants d'être en contact régulier avec lui. De plus, ils habitaient en pleine campagne, quelque peu isolés, loin de toute école et sans moyen de locomotion.
Aussi, mon conjoint et son frère restèrent auprès de leur père mais ils furent envoyés à plusieurs reprises au centre de Biarritz, même durant les périodes scolaires. Mon conjoint n'avait conservé en mémoire que ses trajets en train et des hommes (peut-être des éducateurs) qui les accueillaient à leur arrivée en gare.
Enfin voilà, je ne sais rien d'autre excepté que cette fondation était un sujet tabou au sein de la famille de mon conjoint.
Bonne soirée à vous!
Isabelle
 

Vega46

Maître Poète
#79
Monsieur Marcouly, je me souviens bien de vos messages sur le blog de Kévin.
Je vous remercie de dire que j'ai eu une bonne idée en envoyant la photo à Kévin mais dans le même temps, je m'aperçois que mon initiative a été génératrice de douleur vu les mauvais souvenirs qui ont resurgi chez bon nombre de personnes.
De ce que j'ai su au regard de mon conjoint, ce dernier et son frère avaient été envoyés dans cette fondation car ils souffraient de rachitisme, ne mangeant pas chaque jour à leur faim. Leur mère était décédée aussi subitement que dramatiquement et leur père se montrait depuis quelques temps déjà "démissionnaire".
J'ai su que les services sociaux avaient demandé à leurs grands-parents paternels s'ils accepteraient de les prendre un temps en charge mais ils ont essuyé un refus car le grand-père souffrait de tuberculose depuis son retour de captivité et il n'étaient alors pas conseillé à des enfants d'être en contact régulier avec lui. De plus, ils habitaient en pleine campagne, quelque peu isolés, loin de toute école et sans moyen de locomotion.
Aussi, mon conjoint et son frère restèrent auprès de leur père mais ils furent envoyés à plusieurs reprises au centre de Biarritz, même durant les périodes scolaires. Mon conjoint n'avait conservé en mémoire que ses trajets en train et des hommes (peut-être des éducateurs) qui les accueillaient à leur arrivée en gare.
Enfin voilà, je ne sais rien d'autre excepté que cette fondation était un sujet tabou au sein de la famille de mon conjoint.
Bonne soirée à vous!
Isabelle
Faire remonter les souvenirs Isabelle
en parler est exutoire, le problème provient du fait même que les enfants placés n’ont pas eu la possibilité d’obtenir une écoute qui les aurait soulagé du poids ancré dans leur mémoire.
Moi-même j’ai tenté d’oublier en occultant ses souvenir malsains.
Une thérapie aurait été nécessaire, les conditions se sont elles améliorées après le milieu des années soixante?.
Je ne sais pas honnêtement toujours est-il que la fondation a fermé ses portes dieu merci!.
Oui. je vois que tout été compliqué à gérer pour ces deux enfants qui venaient de perdre leur maman.
Je sais que beaucoup de parents ont culpabilisé par rapport au placement des tous petits.
J’étais dans ma onzième année quand je suis arrivé à Biarritz dans ma douzième quand je suis reparti.
Nous étions devenus des résistants des durs de durs on faisait front à toutes les vacheries qui nous tombaient dessus on s’amusait avec rien.
Bonne soirée
A plus tard