Les reflets incrédules de mon regard perdu
En peignoir sur la chaise, je n’ai rien vu venir :
Tes seins sur ma poitrine et tes lèvres à mon cou,
Tu es une diablesse qui veut me voir partir ;
Ton sexe et sa cyprine me noient dans leur vaudou.
Tu ris, tu te redresses, et je tète tes seins,
Et je sens dans ton cou les bouillons de ce sang
Dont tu brûles, faunesse, l’amant dans ton bassin
Qui danse et qui secoue mon sexe incandescent.
Tes souffles et ta langue qui glissent à mes oreilles,
Le feu d’entre tes jambes qui soudain m’ensorcelle,
Ton ventre qui ondule sur mon axe tendu :
Seule une diamantaire sait ainsi affaiblir
La dureté des pierres et en faire jaillir
Les reflets incrédules de mon regard perdu.
Aubépin des Ardrets
En peignoir sur la chaise, je n’ai rien vu venir :
Tes seins sur ma poitrine et tes lèvres à mon cou,
Tu es une diablesse qui veut me voir partir ;
Ton sexe et sa cyprine me noient dans leur vaudou.
Tu ris, tu te redresses, et je tète tes seins,
Et je sens dans ton cou les bouillons de ce sang
Dont tu brûles, faunesse, l’amant dans ton bassin
Qui danse et qui secoue mon sexe incandescent.
Tes souffles et ta langue qui glissent à mes oreilles,
Le feu d’entre tes jambes qui soudain m’ensorcelle,
Ton ventre qui ondule sur mon axe tendu :
Seule une diamantaire sait ainsi affaiblir
La dureté des pierres et en faire jaillir
Les reflets incrédules de mon regard perdu.
Aubépin des Ardrets
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