Dans le Grenier
20 ans, déjà, 20 ans... que le grenier attend,
Et voilà le printemps, le soleil éclatant.
Au dehors, les enfants poursuivent en riant
Un canard balançant son plumage brillant.
Le bois des marches craque et des grains de poussières
S’élèvent qui détraquent les rais de la lumière.
Les oublis qu’on réveille ont parfois cette odeur
Lancinante, irréelle de longs parfums moqueurs :
Ton suicide et la fin abrupte de l’enfance
M’attirent ce matin dans l’étrange ambiance
De ces cartons fermés et de meubles couverts.
Combien de larmes y a mon père pu tant verser ?
Je revois les lilas, ton visage émacié ;
Ce bol, je le connais : tu me l’avais offert.
Aubépin des Ardrets
20 ans, déjà, 20 ans... que le grenier attend,
Et voilà le printemps, le soleil éclatant.
Au dehors, les enfants poursuivent en riant
Un canard balançant son plumage brillant.
Le bois des marches craque et des grains de poussières
S’élèvent qui détraquent les rais de la lumière.
Les oublis qu’on réveille ont parfois cette odeur
Lancinante, irréelle de longs parfums moqueurs :
Ton suicide et la fin abrupte de l’enfance
M’attirent ce matin dans l’étrange ambiance
De ces cartons fermés et de meubles couverts.
Combien de larmes y a mon père pu tant verser ?
Je revois les lilas, ton visage émacié ;
Ce bol, je le connais : tu me l’avais offert.
Aubépin des Ardrets
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