Longtemps, j’ai bercé l’image
D’une vie ronde et belle
Où d’un simple coup de balai
Les poussières d’ombres, confiantes,
Expiraient, d’un souffle court
En mes rêves les plus fous
J’ondulais sous les vagues
Venant choir sur un destin
Aux allures étrangères
Mais, pris de court,
De si singuliers atours
J’ai rançonné une prière chapeautée
Où affublaient mes pensées changeantes
Sous le joug d’une houle tenace
Puis, plus rien que le silence
Délivrées par mer scintillante
Découvrant la nudité
De ses flots d’or, divins
Je n’ai, depuis cessé,
Sous les vastes embruns
De récolter, timide
Les débris de bonheur
Pour y dormir en son âme
Le temps d’un repos sage
D’une vie ronde et belle
Où d’un simple coup de balai
Les poussières d’ombres, confiantes,
Expiraient, d’un souffle court
En mes rêves les plus fous
J’ondulais sous les vagues
Venant choir sur un destin
Aux allures étrangères
Mais, pris de court,
De si singuliers atours
J’ai rançonné une prière chapeautée
Où affublaient mes pensées changeantes
Sous le joug d’une houle tenace
Puis, plus rien que le silence
Délivrées par mer scintillante
Découvrant la nudité
De ses flots d’or, divins
Je n’ai, depuis cessé,
Sous les vastes embruns
De récolter, timide
Les débris de bonheur
Pour y dormir en son âme
Le temps d’un repos sage